jeudi 2 janvier 2014

Un si beau pays (ou comment se retrouver punie, au coin, les fesses nues et brulantes) (M/MF)

Je passe un séjour formidable chez des cousins éloignés dans un ranch au fond du Texas.

Mon père a découvert leur existence en faisant des recherches généalogiques, il leur a écrit et le contact s’est établi.  Nous avons invité leur fils, Bob, et il a passé un mois en France.

La vie chez nous l’a beaucoup surpris. Une de ses surprise a été l’ancienneté de nos villes et en particulier de la moindre de nos églises. Pour lui Paris est comme un musée. Son autre surprise a été notre façon de vivre. Le premier dimanche nous avons fini par comprendre qu’il s’attendait à aller à la messe. Je lui ai expliqué que nous vivions notre foi sans nécessairement aller souvent à l’église.

S’il savait que malgré ses 16 ans révolus il ne pouvait pas conduire de voiture, il a découvert lors d’une soirée chez des copains que par contre rien ne nous interdisait de boire de l’alcool. Nous avons tous été surpris que cela le choque et que chez lui cela soit interdit avant 21 ans. Il a semblé apprécié notre petit mélange favori, à base de rhum de de jus de fruit, qui a aidé à rompre sa réserve vis à vis des filles. Elodie en a profité pour une soirée calins.

L’année suivante, c’est moi qui suis au Texas, le rêve pour une amoureuse des chevaux. A presque 18 ans, la vie au grand air me semble merveilleuse. Je commence même à savoir conduire leur 4x4, même si je n’ose pas n'aventurer en ville. Je m’habitue à mon tour aux règles de vie locales. Je vais avec eux à l’église le dimanche. J’écoute sans le contredire les directives de John senior, le père de famille.

Ma principale surprise a été de découvrir qu’ici les punitions corporelles existaient toujours. Dans les écoles le paddle est encore une option, l’élève ou les parents peuvent tout de même le refuser et préférer une exclusion.

Au ranch, j’ai vite compris que la ceinture du père n’était pas qu’une menace en l’air. Tom, le frère de Bob, avait été surpris à fumer dans un coin de l’école. Leur mère, Mary, est passé me voir dans ma chambre. Elle m’a expliqué que la tradition dans la famille pour ce genre de faute était de recevoir la ceinture dans la grange puis de passer la soirée au coin dans le salon, les fesses nues pour servir d’exemple aux autres. Elle m’a dit qu’elle comprendrait très bien que cela me gène de voir les fesses d’un garçon de 15 ans et que, comme je n’étais pas vraiment de la famille, je pouvais choisir de rester dans ma chambre. La curiosité l’a bien sûr emporté et je lui ai répondu que je faisais partie de la famille et que cela ne me gênait pas.

J’étais avec Bob sous la véranda quand Tom s’est dirigé vers la grange. John l’a rejoint et peu de temps après nous avons entendu le bruit du le claquement de la ceinture sur la peau nue et même un cri à moitié étouffé. Toute la fin de soirée j’ai pu contempler les fesses de Tom. Il était en effet au coin, tout le bas de son corps dénudé. Ses fesses étaient marquées de traces rouges, sombres par endroit là où les coups s’étaient chevauchés.

Au fil du séjour, mon envie de relations moins fraternelles avec Bob est montée. J’essayais de lui faire comprendre que je ne serais pas contre des calins mais il ne comprenait rien. Je pouvais difficilement lui sauter dessus. Nous sortions souvent faire de longues promenades à cheval. Je m’étais assez vite habituée aux selles texanes et commençais à être presqu’aussi à l’aise que lui.

Ce jour là nous nous étions arrêtés pour une pause casse-croûte près d’une rivière, à l’ombre bienvenue de quelques arbres. Nous avions sorti un vieux plaid d’une sacoche et mis nos gourdes à refroidir dans l’eau. Cela faisait trois fois que je me rapprochais de lui sur le plaid et qu’il s’éloignait. Je ne sais pas trop ce qui m’est passé par la tête mais je me suis soudain levée en lui expliquant que j’avais vraiment trop chaud. Sous ses yeux médusés, je me suis déshabillée. Quand j’ai libéré mes seins il est devenu tout rouge et son teint ne s’est pas amélioré quand j’ai baissé ma culotte. J’étais nue devant lui.

— Moi, je vais me baigner, rejoins moi si tu veux.

Ma tentative, un rien désespérée, a été couronnée de succès. Il m’a rejoint rapidement dans l’eau, essayant de faire suffisamment vite pour que je ne vois pas le début d’érection que j’avais provoqué. Les choses ont rapidement progressé et une heure plus tard nous étions tous deux nus sur le plaid en train de faire l’amour. J’étais tout à ma joie d’avoir bien joui et enfin libérée de ma frustration accumulée quand un cri nous a fait sursauter. Un des ranchers venait de nous surprendre. Je suis devenue toute rouge d’être vue nue par un homme en âge d’être mon père et me suis habillée le plus vite possible pendant qu’il regardait gentiment ailleurs.

Le retour vers le ranch a été très silencieux. Je tournais dans ma tête toutes sortes de scénarios, tous plus inquiétant les uns que les autres. J’imaginais son père me reprochant d’une voix glaciale d’avoir fait sortir son fils du droit chemin. Je m’imaginais mise à la porte et devant reprendre le premier avion.

En arrivant, je me suis réfugiée dans ma chambre et assise au bord de mon lit. Faire l’amour avait été si bon, pourquoi fallait-il que nous soyons surpris. Je regardais mes pieds, attendant d’être appelée. je me doutais bien qu’en bas une explication orageuse avait lieu.

C’est la mère qui est entrée dans ma chambre. elle semblait chamboulée, pas loin de pleurer. Je n'oublierai pas ses première paroles :

— Mélanie, c’est affreux, comment pourras-tu nous pardonner ? Je ne pensais pas que Bob oserait abuser de toi. Tu vas hélas devoir partir, nous le comprenons bien. Tout ce que je peux te dire c’est que Bob n’est pas prêt de pouvoir s'asseoir. John est furieux. Mais je sais que ce n’est pas des coups de ceintures qui compenseront ton malheur.

Je suis restée sans voix. Je n’y comprenais rien. Je m’attendais à me faire traitée de traînée et je recevais des excuses. C’est alors que j’ai entendu le son de la ceinture qui s’abattait. Je suis devenue toute blanche, les choses se mettaient en place dans ma tête. Bob étaie en train d’être puni à ma place. Ses premiers cris m’ont rendue furieuse et honteuse.

— Mais enfin, c’est quoi ce délire ? Il n’y a rien à me pardonner. Mais quelle histoire Bob a-t-il inventée ? C’est moi qui me suis mise nue devant lui et l’ai presque obligé à me prendre et c’est lui le coupable ?
— Comment cela ? Bob nous a dit qu’il avait abusé de toi.

Dans ma rage, je me suis déshabillé devant elle.

— Regardez bien. Vous voyez des traces de lutte ? Vous n’imaginez tout de même pas qu’à mon âge on se laisse violer sans se défendre ? Bien sûr que j’étais consentante, je le répète, c’est moi qui ai commencé. J’avais envie de  lui faire l’amour depuis longtemps et il faisait semblant de ne rien comprendre.

L’idée faisait visiblement son chemin.

— Donc tu étais d’accord…

La colère montait chez Mary.

— Tu es toute aussi dévergondée que lui. C’est une honte. Que va-t-on faire de toi ? Lui, il a ce qu’il mérite. Tu serais ma fille, tu serais à coté de lui dans la grange à comprendre tes erreurs. Je crois que tu peux faire tes bagages…

Sa remarque m’a fait réagir. J’étais toujours furieuse de leur réaction faisant de moi une faible fille abusée. Ma fierté m’a fait dire un peu n’importe quoi.

— Vous avez raison, je mérite la ceinture moi aussi. Il n’y a pas de raison qu’il soit le seul puni.

Toujours sous le coup de la colère, je suis sortie de ma chambre et dirigé vers la grange. J’entendais Mary crier derrière moi mais ne l’écoutais pas. C’est quand le soleil n’a tapé sur le dos que j’ai réalisé que j’étais nue dehors, ne portant qu’une paire de chaussettes. Je me suis empressée d’entrer dans la grange.

Le bruit de la porte a fait se retourner John. Son regard en me voyant nue était sans doute comique mais le mien s’était fixé sur les fesses de Bob. Il était penché sur une sorte de tréteau et ses fesses qui pointaient vers moi n’étaient qu’un entrelacs de traces rouges, certaines virant déjà vers le bleu.

Pendant que je regardais le derrière martyrisé de Bob, Mary devait être entrain d’expliquer la situation à son mari. John a finalement demandé à Bob de se redresser. Quand il s’est retourné Bob a eu la surprise de me voir. C’était un de ses moments de vérité que l’on croise dans sa vie. Je sais que si je n’avais pas bougé tout cela se serait terminé par des longues explications mais j’ai bougé. J’avais vu la figure rouge de Bob et les larmes qu’il n’avait pas pu retenir. J’ai avancé, je me suis penché sur le tréteau encore chaud, j’ai attrapé la barre qui joignait les pieds et ai écarté légèrement les jambes pour avoir une position stable, celle que Bob venait de quitter. J’ai fermé les yeux et j’ai attendu. Mes pensées étaient tout sauf claires.

La suite fut un claquement suivi de la sensation d’une trace de feu en travers de mes fesses. J’ai crié. Cela n’a pas été mon dernier cri. Les minutes qui ont suivies, mes pensées allaient de mes fesses qui brûlaient à mes mains blanches à force de serrer la barre. Chaque coup renouvelait et amplifiait la douleur. Toute la surface de mes fesses n’était que nerfs à vifs.  Quand les coups ont cessés, je suis restée en place, sanglotant enfin librement. Quand je me suis retournée, Bob n’était plus là et John sortait. Mary m’a tenu par le bras pour m’aider à le relever, son visage était lui aussi marqué par la confusion. Nous avons traversé la cour et sommes rentrés dans la grande salle. Bob était dans un coin, montrant ses fesses. J’ai lâché le bras de Mary et je suis allée me placer dans l’autre coin.

Comme je le disais, je passe un séjour formidable au Texas. Je suis nue dans mon coin. Mes fesses me brûlent. Je ne pense pas avoir eu déjà aussi mal que sous ces coups de ceintures. J’entends du bruit derrière moi dès que quelqu’un passe dans la pièce. Je ne me retourne surtout pas, préférant de pas savoir qui me regarde.

Ce qui me surprend le plus c’est que je n’ai pas honte d’être ainsi exposée. Je me dis que tout cela est sûrement mérité. Ma seule crainte c’est de devoir ensuite reprendre l’avion, chassée de ce si bel endroit. J’espère secrètement que ma soumission fera comprendre que je fais partie de la famille et que je serai pardonnée. Très honnêtement ce n’était pas le but. Je ne comprends pas vraiment ce qui m’a amené dans cette position mais je ne regrette rien.

J’attends donc, espérant.

2 commentaires:

  1. Merci pour ce récit qui en appellera sûrement d'autres...

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  2. Il est tout simplement génial ce récit. Merci.

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