mercredi 30 octobre 2013

L'olivier (2) - Première vraie fessée

Le lendemain, en me réveillant, j’ai entendu du bruit venant de la cuisine. Je me suis levé et ai enfilé un peignoir en me disant qu’un bon café me ferait du bien. Je repensais aussi à notre discussion de la veille.

En entrant dans la cuisine, j’ai eu la bonne surprise de voir que ma tasse était mise sur la table, avec serviette et cuillère, et qu’une bonne odeur de café flottait. Marie s’est tournée vers moi en m’entendant et m’a souri. Elle était vêtue d’une chemise de nuit en coton blanc, assez épaisse et qui se terminait à mi-cuisse. J’ai constaté qu’elle avait rangé notre vaisselle de la veille, ce qui était une grande première. D’habitude c’était moi le premier levé et il faut le reconnaître Marie n’aidait pas beaucoup.

Elle m’a fait signe de m'asseoir et m’a servi du café. Elle m’a regardé boire, debout, comme une servante attentionnée regarderait son maître. Quand j’ai fini, elle a débarrassé et lavé le bol puis s’est tournée vers moi.

— Tu vois, rien que le fait d’avoir discuté avec toi me fait du bien. Je fais des choses utiles au lieu de traîner au lit.

Elle s’est tue un instant puis a repris me regardant.

— Tu veux bien être le père sévère dont j’ai besoin pour me sentir bien ?

J’ai dû hocher de la tête en signe d’approbation car elle a enchaîné.

— Oh, merci. J’aimerai que tu fasses une chose pour commencer. Pour remettre les pendules à l’heure.

Elle est sortie de la pièce et est revenue quelques minutes plus tard avec sa brosse à cheveux en main, cette même brosse en bois qui lui servait la veille. Elle me l’a tendue.

— S’il te plaît, donne-moi une bonne correction pour toutes les bêtises que j’ai faites et qui sont restées impunies.

Ayant compris son attente, j’ai écarté ma chaise de la table pour lui laisser de la place. Elle est venue d’elle-même s’allonger en travers de mes genoux. En se baissant ses mains se sont saisis du bas de sa chemise de nuit et l’ont relevé. Elle n’avait pas mis de culotte. Ce sont deux fesses nues que j'avais maintenant sous les yeux, de belles fesses bien formées, musclées mais pas trop. Tout sauf des fesses de petite fille.

J’ai posé la brosse sur la table et commencé par la fesser à main nue. Tous les quelques coups je caressais ses fesses dont j'appréciais la fermeté et la douceur. Elle se laissait faire. A la couleur qui passait du rose clair au rose plus soutenu, je savais qu’elle devait sentir ce début de fessée mais elle ne disait rien, ne réagissait pas. Je pense qu’elle savourait l’instant. J’ai décidé que le moment était venu de frapper plus fort. J'ai enchaîné plusieurs tapes sur la même fesse qui a viré au rouge avant de changer de coté. Je sentais son corps se tendre un peu et le ritrhme de sa respiration a changé.

Je me rappelle encore la sensation que me donna ce début de fessée. Je ressentais à quel point Marie s’abandonnait, me faisait confiance, s’offrait en offrant ses fesses. Sa nudité, sa position, tout concourait à me donner un sentiment de puissance mais aussi de responsabilité. Instant magique que cette première fessée.

Après une série particulièrement appuyée, elle a lâché un premier gémissement. Je lui ai caressé de nouveau le derrière qui était maintenant rouge et chaud. Une nouvelle série et elle a commencé à agiter ses jambes. Je lui ai alors demandé, d’une voix que je voulais sévère, d’arrêter de gigoter tout en lui claquant la peau tendre du haut des cuisses. Elle a tendu ses jambes, serré ses fesses, visiblement elle cherchait à obéir.

J’ai repris la fessée, ne retenant plus mon bras. Le bas de son corps est devenu progressivement rouge, du haut des fesses jusqu’à mi-cuisse. Elle ne pouvait plus s’empêcher de s’agiter, elle poussait de petits cris.. Ses jambes bougeaient en tous sens, surtout quand ma main s'abattait sur ses cuisses.

J’ai arrêté de la frapper et lui ai expliqué que j’en avais marre qu’elle bouge comme une gamine. Déplaçant ma jambe, j’ai coincé les siennes entre les deux miennes et l’ai repositionnée pour que ses fesses soient bien offertes. J’ai alors saisi la brosse et l’ai posai sur sa peau. Avec mon bras gauche je la tenait bien serrée pour qu’elle ne bouge pas. Je la laissais reprendre son souffle avant le final.

Quand je l’ai sentie prête, j’ai levé la brosse et l’ai claquée sur une fesse puis sur l’autre, régulièrement. Je lui ai immédiatement arraché des cris. J'ai enchaîné néanmoins une vingtaine de coups avant de m’arrêter. Je l’ai finalement laissée sangloter en travers de mes genoux puis je l’ai aidée à se redresser.

Elle se tenait maintenant à côté de moi. Ses jambes flageolaient un peu. Des larmes coulaient de ses yeux. Ses mains s’agitaient. Elle m’a regardé et n’a eu qu’un mot : « merci ». Puis elle est allé d’elle-même s’installer dans un coin de la cuisine, a roulé le bas de sa chemise pour dégager ses fesses et a posé ses mains sur sa tête.

Quand je suis revenu de ma toilette, habillé pour partir, elle était toujours dans la même position, les fesses rouges offertes aux regards. Je l'ai appelée et lui ai fait signe de s'asseoir sur mes genoux. Nous avons discuté, serrés l’un contre l’autre dans un câlin père fille comme nous n’avions pas eu depuis bien longtemps. J’ai rapidement compris qu’elle avait dû réfléchir depuis longtemps car elle m’a expliqué qu’elle allait maintenant aider à la maison et bien sur qu’elle comptait sur moi pour surveiller son travail à la fac. Elle m’a précisé, pour le cas où je n’aurais pas compris sans doute, qu’elle s’attendait à être punie si tout n’était pas parfait.

dimanche 27 octobre 2013

L'olivier (1) - Prologue et Découverte

Prologue



Je roule tranquillement sur la petite route sinueuse qui relie le village à l'agglomération montpellieraine. Au loin, j’aperçois la plaine côtière et ses vignes, les étangs et derrière eux la mer. Une bonne centaine de mètres de dénivelé suffit à donner une vue magnifique sur la Méditerranée.


Un dernier virage et j’arrive en vue de ma maison. Je l'ai baptisée « Villa de l’olivier » en référence au très vieil olivier qui trône dans le jardin. La façade coté rue est assez sobre avec de petites fenêtres et je me gare à l’ombre de pins. Vue du nord la villa est banale mais coté sud elle s’ouvre en U autour d’une piscine et la pente naturelle du terrain dégage une superbe vue sur la mer. C’est entre la piscine et la mer que trône l’olivier. Cette villa et son grand terrain sont mon havre de paix. Une paix qui se paye chaque jour par un peu de route mais qui me garantit la tranquillité dont j’ai besoin.


Mon travail comme consultant me rapporte suffisamment pour ne pas me priver et depuis mon divorce, il y a bientôt dix ans, je profite de la vie sans avoir de compte à rendre à personne. Je vivais seul mais ma fille Marie est venue installée chez moi. Depuis notre divorse elle vivait chez sa mère mais ses études de médecine l’ont amenée à chercher à se loger à Montpellier. Difficile pour moi de ne pas lui proposer de prendre une des chambres libres.


En sortant de la voiture je repense à tous les changements que cette arrivée a produit dans ma vie. Comment aurais-je pu deviner que la villa allait se peupler et ma vie ressembler à un conte pour adultes ?


Découverte



Dès le premier jour nous avions décidé de continuer à mener chacun notre vie. Marie avait choisi une des chambres qui donnent sur la piscine. Nous étions heureux de manger parfois ensemble mais n’en avions surtout pas fait une obligation. Marie me semblait très heureuse d’avoir autant de liberté et moi je m’habituais progressivement à ce changement.


En cette fin du mois de septembre, les cours n’avaient pas encore repris. Marie sortait souvent rencontrer des amis, rentrait tard. Moi, mon travail entraînait un peu plus de déplacements que je ne le souhaiterais.


Je  suis renté d’un déplacement en début d’après-midi. Une réunion s’était terminée tôt que prévu et j’avais pu prendre un avion en avance. J’avais fait la route de l’aéroport à la villa avec le sourire et me réjouissais par avance d’un moment de détente au soleil.


J’ai ouvert la porte d’entrée et pénétré dans la pièce principale de la villa. Elle est à la fois salon et salle à manger. Des fauteuils en cuir beige très clair entourent une table basse en verre. Une table, en verre elle aussi, marque le coin salle à manger. Un bar complète l’agencement de la pièce. La grande pièce a des murs blancs et un décor discret. Ses les portes fenêtres donnent sur une grande terrasse bordée par la piscine et, à l’horizon, derrière l’olivier, la mer. J’ai posé ma petite valise cabine et ouvert en grand la fenêtre.


Comme chaque jour, j’ai commencé par aller me servir un verre de whisky au bar puis me suis dirigé vers la terrasse pour profiter du beau temps. Je sais que boire un petit verre régulièrement n’est pas une excellente habitude mais ce n’est pas un péché si grave. Un bruit étrange attira alors mon attention. J’ai entendu comme un claquement assez régulier. J’ai tendu l’oreille. Le bruit s’est arrêté un instant puis a repris.


Curieux, le verre à la main, je suis passé sur la terrasse. Le bruit semblait venir de la chambre de Marie. J’étais intrigué car je me croyais seul à la maison, à cette heure Marie étant le plus souvent en ville. Je suis allé regarder à la porte vitrée de la chambre. Malgré les légers reflets sur la vitre, je ne pus alors avoir aucun doute sur le spectacle qui s’offrait alors à moi.


Marie était nue, à genoux sur le sol au pied du lit. Son corps était écrasé sur la couverture. Cambrée, ses fesses étaient comme offertes. Son bras gauche était tendu vers la tête du lit et elle empoignait de la main la couverture. Mais ce qui m’a surpris le plus c’est que sa main droite tenait sa brosse à cheveux et l'abattait régulièrement sur une fesse puis sur l’autre.


C’était cela l’origine du bruit. Marie était en train de se fesser seule dans sa chambre et elle y mettait du sien à en croire la couleur rose de ses deux hémisphères.


Je suis resté figé par ce spectacle et n’ai pu m’empêcher de ressentir une excitation que j’ai essayé de combattre. Il faut dire que Marie est une belle brune élancée et a tout ce qu’il faut pour attirer le regard des hommes. Dans cette position il était difficile de ne pas admirer son derrière, deux belles fesses rondes séparées par une raie profonde. Les jambes légèrement écartées permettaient de deviner dans l’ombre les trésors qu’une fille se doit normalement de cacher.


J’ai bu une gorgée de whisky. J’avais du mal à m’écarter et la laisser à ses jeux et à ses fantasmes. Est-ce un bruit ou une ombre, je ne sais, mais comme je commençais à m’éloigner, Marie a tourné la tête et nos regards se sont croisés.



Je m’étais installé sur la terrasse, dans mon fauteuil favori, mon verre à portée de main sur une table basse, mon regard sur la ligne d’horizon. Je pensais bien sûr à ce que je venais de voir, me disant qu’il valait mieux pour notre tranquillité à tous les deux que nous n’en parlions pas. Je ressentais une certaine gêne à avoir troublé son intimité et une légère excitation tant ce spectacle répondait à un de mes fantasmes. Dans mon esprit les fesses rouges de Marie se superposaient avec bien d’autres paires de fesses que j’avais contemplées sur le net, rouges, très rouges, marquées, parfois striées des trace de la célèbre cane anglaise.


Marie m’a finalement rejoint. Elle avait enfilé un jean blanc et un tee-shirt. Elle s’était servi un verre de rhum orange. Nous nous sommes souris sans parler. Elle s’est installée sur une chaise longue et a porté son regard sur l’horizon en buvant lentement.


— Excuse-moi pour tout à l’heure, a-t-elle dit, je ne pensais pas que tu rentrerais si tôt.
— C’est moi qui m’excuse, je n’aurais pas dû aller regarder comme cela dans ta chambre.
— Enfin, c’est peut-être mieux comme cela, pas de raison que j’ai des secrets pour toi.


Elle s’est  tue. Je me suis rendu compte qu’elle réfléchissait à la manière de s’expliquer. Elle a bu une bonne gorgée et repris.


— Je ne sais pas si je suis normale, mais je rêve de fessées. Je rêve d’être soumise à des punitions. De temps en temps je craque et je fais ce que tu as découvert.


Elle a soudain ri, d’un beau rire clair.


— Je suis dingue non ? Prendre du plaisir à me claquer les fesses avec ma brosse…


Je suis resté silencieux.


— Tu n’es pas choqué ?
— Tu sais, ce n’est pas bien grave comme fantasme que de rêver de fessées et tu es loin d’être la seule à trouver l’idée excitante. Tant que tu n’as que cela à m’avouer je suis plutôt rassuré et en aucun cas choqué.


Soudain elle m’a regardé et a rougi avant de tourner la tête.


— Autre chose à m’avouer ?
— Oui, d’une voix plus faible, oui.


J’ai attendu la suite. Elle s’est tournée vers moi mais n’a pas osé croiser mon regard.


— Depuis que je suis ici, dès que tu me fais une remarque je fantasme. Je rêve que tu me demandes de me préparer pour une bonne fessée. Puis je m’imagine en travers de tes genoux.
— Tu en rêves ou tu en as envie ?
— J’en ai envie. J’ai envie que tu t’occupes de moi,  que tu me punisses quand je n’obéis pas. J’ai envie que tu me prennes en main, que tu me surveilles, que tu me dises ce que je dois faire.


Elle s’est tue un instant puis a repris.


— Je dois être folle, mais j’ai envie que tu sois autoritaire et exigeant. J’ai envie de me soumettre à ton autorité, de savoir que mon père m’aime mais ne me pardonnera aucune erreur. Qu’il n’hésitera pas à me punir sévèrement pour mon bien.


Après une pareille déclaration, je n'ai pu m’empêcher de repenser à notre passé, au nombre de fois où je ne m’étais pas occupée d’elle, où j’avais annulé des sorties avec ma fille sous prétexte de travail. J’avais laissé mon ex-femme élever ma fille seule, il me fallait bien l’admettre.


J’ai senti soudain qu’elle avait besoin de moi. J’ai compris qu’au-delà du fantasme, elle me reprochait de n’avoir jamais pu compter sur une autorité paternelle. Je n’ai voulu pas la laisser tomber une fois de plus. J’aime à croire qu’à cet instant, tournant dans notre relation, ce n’est pas mes fantasmes qui prirent le dessus et me guidèrent dans mon choix.


— Si c’est vraiment ce que tu veux, je suis d’accord. Mais je te demande d’y réfléchir encore cette nuit.
— Merci.

La fin de journée s’est déroulé sans histoire. Marie essayait de devancer le moindre de mes souhaits et d’être une fille modèle ou plutôt ce qu’elle imaginait être le comportement d’une fille modèle. De mon coté je la regardais, probablement comme je ne l’avais pas regardée depuis longtemps. Je découvrais une fille plus mure que je ne le pensais, une jeune femme décidée. Je me posais aussi plein de questions sur l’échange que nous venions d’avoir. Cet échange et le comportement de Marie ne montraient que sans aucun doute Marie partageais avec moi des fantasmes de soumission. Mais j’étais son père. Est-ce que je saurais trouver l’équilibre entre la satisfaction de sa volonté d’être encadrée, guidée, punie si besoin, et le risque que notre relation prenne une tournure sexuelle, ce que je ne voulais à aucun prix ?

jeudi 3 octobre 2013

Corral



La rumeur est venue jusqu’à moi dans l’après-midi. Paul a été fouetté ce matin par Pierre, le responsable des écuries. C’est Marie, la fille de Pierre qui me l’a dit. Elle a assisté à la scène qu’elle m’a décrite avec pleins de détails croustillants de son point de vue.
En allant chercher un cheval ce matin, Pierre a constaté que la barrière du corral avait été mal fermée la veille au soir. Il a dû perdre une demi-heure avec ses adjoints à aller rechercher les chevaux dans les champs, heureusement comme il connait bien les bêtes, il savait où les trouver.

A son retour il a appelé Paul et lui a demandé si s’était bien lui qui était rentré le dernier hier. Comme Paul lui a répondu que oui, il lui a dit d’aller l’attendre dans l’écurie. Tout le monde a compris que Paul allait y avoir droit.

Un peu plus tard il est allé s’occuper de Paul et tout le groupe  des écuries l’a suivi, comme c’est l’habitude. Pierre est allé chercher l’étrivière qui sert aux punitions après avoir dit à Paul de se préparer. Marie m’a détaillé le déshabillage de Paul par le menu. Comme quoi il est musclé, même ses fesses. Comme quoi il a un beau sexe qui pendait entre ses jambes, mais qu’elle a du mal à savoir ce qu’il donnerait tendu. Puis Paul s’est mis en place, les bras levés, tenant dans chaque main une corde pendant du plafond à laquelle se retenir. Il a eu droit à dix coups d’étrivières, chacun a laissé sa marque, du haut du dos aux bas des fesses. Marie me dit qu’il a gémi entre ses dents mais pas crié.

Moi cette histoire me taraude. Je suis la fille du patron et je sais très bien que c’est moi qui suis rentrée hier soir avec Paul, qui suis sortie la dernière du corral et donc que c’est moi qui ai mal fermé la barrière. Le pire c’est que Paul m’a demandé si le corral était bien fermé et que je lui ai répondu que oui, sans aller vérifier. Donc Paul a eu droit au fouet pour me protéger.

A quatre heures, n’en pouvant plus de remords, je suis allé trouver mon père et lui ai tout raconté. Mon père est resté songeur quelques instants puis il a pris la parole d’une voix calme :

— Julie, tu as dix-sept ans. Ne compte pas sur moi pour prendre tes décisions à ta place. Tu peux te taire et personne à part Paul ne saura rien. Tu peux aller voir Pierre et lui avouer que c’est toi la vraie coupable. Tu peux même décider de lui demander de te punir, je ne crois pas qu’il le fera si tu ne le demande pas. A toi de choisir ma fille.

Je pensais soulager ma conscience en m’en remettant à la décision de mon père et je suis ressortie de son bureau encore plus troublée. Je me suis assise sur un banc jusqu’à ce que mes idées soient plus claires.

Je me suis finalement levée, comprenant qu’il n’y avait pas beaucoup de choix et comprenant le message que mon père m’avait fait passer. La question était simple : est-ce que je pourrai continuer à me regarder dans une glace ?

Je suis entrée dans l’écurie au moment où Pierre et ses adjoints faisaient le point sur la journée et discutaient des soins à prévoir pour les chevaux. Je me suis dirigée vers lui, j’ai inspiré, espérant que ma voix ne tremblerait pas trop.

— Pierre, j’ai appris que tu as fouetté Paul ce matin parce qu’il aurait mal fermé le corral.
Pierre a levé les yeux vers moi. La nuance verbale ne lui a pas échappé. J’ai continué sur mon élan.

— C’est moi qui suis rentrée la dernière et qui ai mal fermé la barrière.
Pierre a appelé Paul d’un signe du bras et lui a demandé des explications. Paul a confirmé à sa façon.

— C’est moi qui étais responsable, j’aurais dû passer après, vérifier que Julie avait bien fermé.

J’ai regardé Paul puis mes yeux se sont de nouveau portés vers Pierre.

— Paul m’a demandé si j’avais bien fermé, je lui ai dit que oui. Il se pense responsable et a reçu le fouet, trop tard pour y changer quelque chose. Je voulais que la vérité soit connue.

Là je sais bien que j’aurais pu me taire, mais ma longue méditation m’avait fait trouver quelle femme je voulais être. Je serai sans doute leur patronne un jour et je devais mériter leur respect. Plus encore je devais mériter le mien.

— Pierre, la justice veut que tu me punisses à mon tour, comme tu as puni Paul. Il n’est pas question que je ne paye pas mes erreurs comme tout le monde ici. Je compte sur toi.

Il m’a regardé longuement pendant que petit à petit la rumeur de notre échange circulait puis que le silence se faisait. Puis il s’est levé et m’a dit :

— Va te préparer.

Il m’a alors tourné le dos et est allé chercher la lanière. Tous les autres me regardaient. Je me suis déplacé vers le lieu des punitions, là où les cordes pendent d’une poutre au plafond. Mon esprit est clair, aucun doute ne m’habite. En marchant j’ai commencé à déboutonner mon chemisier à carreaux. Je l’ai retiré et l’ai posé sur une botte de paille. Je me suis assise sur la botte pour retirer mes botes puis je me suis relevée et mes mains se sont portés à ma ceinture pour ouvroir le bouton puis descendre la fermeture éclair. J’ai retiré mon pantalon de cheval et l’ai posé à coté de mon chemisier. Je ne saurais pas dire ce qui se passait autour de moi, j’étais comme dans un cocon.

J’ai retiré mon soutien-gorge, l’ai posé lui aussi. J’ai senti mes seins balancer pendant que je me penchais. J’ai passé mes doigts dans la ceinture de ma culotte et elle a vite rejoint mon tas de vêtements.

Je me suis alors placé juste entre les deux cordes et je les ai saisies le plus haut possible, leur faisant faire un tout autour de mes poignets pour ne surtout pas les lâcher. C’est seulement à ce moment-là que j’ai tourné la tête pour voir ce que Pierre faisait. J’ai bien vu que toute l’équipe des écuries s’était rapprochée et me regardait. J’ai surtout vu Pierre qui approchait, impassible, l’étrivière à la main. J’ai regardé devant moi, j’ai respiré un bon coup et j’ai serré les dents.

Le sifflement de la lanière est suivi d’un claquement mais ce n’est qu’une seconde après que je sens comme un trait de feu en travers du haut de mon dos. J’expire violemment et serre les mains sur les cordes. Je reprends mon souffle, Pierre me laisse tout mon temps. Quand il voit mon corps se détendre un peu il place le second coup un peu plus bas. Un autre trait de feu. Je veux tenir mais je commence à me dire que je vais lâcher avant la fin. Le troisième coup tombe, toujours sur mon dos. Je me cambre, j’entends un gémissement qui est sorti d’entre mes dents serrées. Mon mouvement a entrainé un ballottement de mes seins. Pierre attend tranquillement que je reprenne mon souffle. Le quatrième coup est au milieu de mon dos. Je m’agite de plus en plus. Le cinquième m’arrache un premier cri. J’ai le front en sueur, les yeux pleins de larmes mais je serre les cordes comme si ma vie en dépendait.

Pendant que je me calme un peu, Pierre se place pour la seconde partie de la punition. L’étrivière s’abat en haut de mes fesses. La douleur est vive mais je suis dans un domaine plus connu. Ce n’est pas la première fois que mes fesses dégustent, même si c’est leur première rencontre avec l’étrivière. J’essaye de rester bien campée sur mes jambes et de détendre mes fesses. Le coup suivant, un peu plus bas, m’arrache un nouveau gémissement. Le troisième me prend par surprise. En plein milieu des fesses j’ai l’impression que la lanière me coupe en deux. Mes fesses me brulent soudain atrocement. Je crie, je m’agite. Je mets du temps à prendre sur moi pour présenter mes fesses immobiles pour le coup suivant. Ce coup, un peu plus bas me fait lui aussi crier. Autant pour moi qui me pensais plus à même de supporter les coups sur les fesses. Le dernier coup est à la jonction des fesses et des cuisses. J’ai l’impression que ma peau se déchire. Je crie une dernière fois. Des larmes coulent librement sur mes joues. Au fond de ma tête la fierté de n’avoir pas lâché les corde prend place. Je respire doucement. Je laisse le calme revenir, puis je me retourne et remercie Pierre.

Tout le monde me regarde en silence. Je dois donner un drôle de spectacle. Ma figure doit être toute rouge et les traces des larmes visibles. Ma respiration encore un peu laborieuse entraine des mouvements de mes seins. Mes mains qui se sont portées sur mes fesses me font me cambrer légèrement, mettant mon sexe en valeur.

Paul avance vers moi et me tend la main. Il m’accompagne vers mes vêtements que je remets péniblement un à un. Nous sortons ensemble de l’écurie. J’aurai bien du mal à décrire mes pensées. Mon corps me fait mal, mes fesses me brulent, serrées dans le pantalon d’équitation. Mais je suis heureuse et un peu fière. 

Soudain une envie me prend et je serre Paul dans mes bras et l’embrasse sur la bouche. Il est visiblement surpris, moi aussi en fait. Mais rapidement il dessert les lèvres et nos langues mènent un doux manège.

Il m’a fallu pas mal de temps pour comprendre que Pierre avait dosé ses coups pour ne pas me faire craquer. Il m’a fallu beaucoup moins de temps pour décider de coucher avec Paul, et prendre tout le plaisir que nos corps pouvaient se donner. Je ne dirai pas à Marie que la queue de Paul est bien épaisse quand elle est tendue et très agréable dans mon ventre.