samedi 31 août 2013

Saint-Thomas - Le tag (3)



Marie

Depuis ce matin je n’ai pas les  idées claires. Je repense à ma visite dans le bureau du directeur, à la honte d’être nue, à la peur qu’il m’a fait. Mais je repense surtout à Sandra que j’ai trahie. J’ai entendu dire qu’elle avait été aperçue nue dans un couloir. J’ai honte mais j’essaye de me rassurer en me disant que je n’avais pas le choix, que de toute façon le directeur m’aurait fait craquer en quelques coups de lanière. Je sais que je suis douillette. Je me dis aussi qu’elle l’a bien cherché en écrivant ce mot sur le mur.

La sonnerie de midi me tire de mes pensées. Le prof nous annonce que nous devons tous nous rassembler dans la cour avant le repas car le directeur veut nous parler. Je repense immédiatement à Sandra, la pauvre tout de même, je ne voudrais pas être à sa place.

Dans la cour tout le monde est là, garçons et filles, dans un léger brouhaha qui cesse dès que le directeur monte sur l’estrade. Comme tout le monde j’ai remarqué que le chevalet de punition qui normalement est installé dans un coin du bureau du surveillant général, a été sorti. Le directeur prend la parole, d’une voix ferme.

— J’ai comme vous tous découvert il y a deux jours le graffiti sur le mur qui déshonorait notre établissement. Je vous ai dit que nous trouverions le coupable et qu’il aurait une punition exceptionnelle, adaptée à son cas. Je vous ai réuni ce midi pour vous dire que la coupable a été identifiée. Cela ne me réjouis pas de devoir punir aussi sévèrement une jeune fille, mais c’est hélas indispensable.

Sur un signe du directeur, le surveillant général est entré dans la cour par la porte de son bureau, Sandra le précède, nue, les mains sur la tête. Aux traces sur son visage on voit qu’elle a dû déjà pleurer. Un très léger murmure parcourt l’assemblée. C’est la première fois qu’une fille est ainsi exhibée pour une punition publique. Ils montent tous les deux sur l’estrade, Lepetit se tient en retrait, à côté du chevalet. Sandra s’avance à petits pas et nous fait face. Tout le monde, les garçons surtout, parcourt son corps des yeux, ses deux seins bien ronds, si clairs, son sexe dont la fente est dévoilée sur sa petite touffe de poils. Elle frissonne, une larme coule sur sa joue. Je vois que mon voisin rajuste son pantalon, ce salaud, ça le fait bander de voir Sandra comme cela.

— Mademoiselle Sandra Lawson, vous avez sans doute trouvé drôle de comparer l’institut Saint Thomas à un bagne. L’heure est maintenant venue de payer pour cette provocation. La direction s’est réunie pour étudier votre cas. Nous avons décidé de faire un peu de pédagogie. Nous allons montrer à tout le monde ce qu’est la vie d’un bagnard qui se fait remarquer. Je suis sûr qu’après cela tout le monde comprendra que le régime de notre établissement, même si de temps à autre un élève goute à quelques coups de lanière, n’a rien à voir avec un bagne.

Le directeur se tait un instant pour laisser à chacun le temps de comprendre puis reprend.

— Mademoiselle Lawson, en sus des trente coups de lanières que vous allez recevoir tout de suite, vous êtes condamnée à une semaine de travaux forcés, comme au bagne. Vous serez à disposition de monsieur Pogne. Il vous réveillera chaque matin en vous donnant dix coups de lanière puis vous donnera du travail. Vos heures de cours vous serviront de pause. Je suis sûr que vous serez plus respectueuse ensuite. Un dernier mot : la moindre réticence à faire ce que l’on vous demande et votre sanction sera prolongée.

Des larmes coulent sur les joues de Sandra. Je n’arrive pas à croire qu’une pareille punition est possible. Je vois Lepetit se diriger vers elle et l’amener face au tréteau. Il la fait se pencher, le ventre sur la barre rembourrée et couverte de cuir, lui écarte les jambes et fixe chaque cheville à un des pieds puis fait de même avec les poignets. Les fesses de Sandra font face à l’assemblée. Entre elles on aperçoit les seins de Sandra et son visage, les yeux fermés. On aperçoit aussi, bien sûr, tout ce qu’une fille doit cacher, les fesses un peu écartées laissent voir son petit trou et plus bas, son sexe entrouvert.

Monsieur Lepetit se saisit de sa lanière. Il regarde le directeur et sur un signe de celui-ci, il l’abat en travers des deux fesses. Une trace rose apparait et Sandra cherche à se cambrer. Il attend un peu et  frappe une seconde fois, un peu plus bas. Le troisième coup arrache un premier cri à Sandra. A partir du dixième chaque coup est accompagné d’un hurlement. Les fesses sont maintenant rouges avec des traces plus sombres là où les coups se sont chevauchés. Sandra s’agite vainement, les lanières la retiennent. Je ne peux m’empêcher de penser que si je n’avais rien dit je serais à sa place. J’imagine sans peine la honte de sentir tous les regards sur mon sexe puis la douleur affreuse. J’ai déjà reçu une fois trois coups de manière sur ma culotte et je me suis bien jurer de ne plus sortir du rang.

Lepetit se met soudain à fouetter les cuisses offertes, renouvelant les hurlements. Sandra demande pitié mais n’en a aucune de la part du directeur qui regarde impassible.  Je vois bien que le bout de la lanière termine sa course en claquant sur l’intérieur si sensible des cuisses, un rien en dessous des lèvres du sexe de Sandra.

Les derniers coups sont de nouveau pour ses fesses, les hurlements ont été remplacés par des sanglots que l’on entend bien dans le silence de mort qui s’est abattu dans la cour. Je sens une larme qui coule sur ma joue, je l’essuie d’un revers de main.

Le directeur nous envoie manger. Beaucoup de plats repartent plein tant tout le monde est sous le choc. Plusieurs filles, tout comme moi, pleurent doucement.

mercredi 28 août 2013

Saint-Thomas - Le tag (2)



Monsieur Delavarenne (directeur)

J’ai mis Marie au coin dans le bureau, le nez face au mur, montrant ses fesses rondes. J’attends tranquillement l’arrivée de Sandra qu’un surveillant est allé chercher. Celle-là je ne vais lui faire payer cher son insolence.
                                                                                                
Un coup sur la porte je dis d’entrer, le surveillant entre avec Sandra.

— C’est bon, vous pouvez-nous laisser.

Le surveillant se retourne et sort, son sourire montre qu’il a regardé les fesses de Marie.

Moi, je regarde Sandra qui se tient devant son bureau, visiblement inquiète. Physiquement cette fille n’est pas mal : un joli visage à la peau pale et parsemée de taches de rousseurs encadré par des cheveux très roux, mi-longs, une poitrine qui pointe un peu sous le chemisier réglementaire, une taille fine qui met en valeur le galbe des hanches puis des jambes. Mais bon, ce n’est pas le sujet.

— Alors Sandra, vous n’avez rien à me dire ?

Comme le silence se prolonge, je reprends.

— Pas trop inquiète d’être convoquée dans le bureau du directeur du bagne ?

Là, je remarque qu’elle a tressailli.

— Vous savez que dans les bagnes, les directeurs ont tous les pouvoirs ? Vous savez qu’ils n’aiment pas les fortes têtes ?

Sandra est plus pale, mais ne sait que répondre.

— Vous savez comment les directeurs trouvent les responsables des désordres ? Je vais vous le dire moi… Dans un bagne il y a toujours des faibles pour vendre les autres.

Sandra a compris qu’elle a été dénoncée. Elle aurait dû rester discrète, mais c’est si bon de se vanter de ses bêtises. Je me doute que sa peur monte, elle connait ma réputation et j’ai promis devant tout le monde que je ne raterai pas le coupable.

— Retournez-vous et dites-moi ce que vous voyez dans le coin.

Sandra se retourne et reconnait Marie même si celle-ci lui tourne le dos.

— C’est Marie monsieur.

— Non, ce n’est pas Marie, c’est la froussarde qui vous a dénoncée pour sauver ses fesses. Regardez comme elles sont bien blanches, je crois qu’elle a gagné. Vous pouvez vous rhabiller mademoiselle Esteban.

Marie se retourne, le regard pointé vers le sol. Elle n’ose pas regarder Sandra. Sous mon regard et celui de sa copine – mais est-ce encore une copine ? –, elle s’habille le plus vite possible.

— C’est bon, vous pouvez sortir… et merci encore pour votre aide.

Je fixe mon regard sur Sandra.

— Alors, vous reconnaissez être l’auteure du tag ?

— Oui monsieur, répond Sandra en baissant les yeux.

— Comme vous semblez croire que cet institut est un bagne, nous allons vous donner raison. Dans un bagne, les fortes têtes c’est punition, mitard et travaux forcés. Le programme vous convient ?

Sandra me regarde avec de grands yeux… Je pense qu’elle ne comprend pas trop où je veux en venir et c’est bien mon but. La peur fait partie de la punition.

— Déshabillez-vous, vous ne méritez pas de porter  des vêtements pendant vos jours de mitard.

Le chemisier posé sur une chaise est rapidement rejoint par la jupe plissée. Sandra n’est plus couverte que par sa culotte et son soutien-gorge.  Je prends plaisir à regarder sa poitrine pendant qu’elle la dévoile. Deux jolis seins bien ronds avec de petites aréoles rose clair mettant en valeur une peau très blanche parsemée de quelques taches de rousseur. Je suis ensuite du regard la culotte qui descend le long des jambes fines. Le sexe est rasé à l’exception d’une toute petite touffe de poils roux, formant comme une goutte au-dessus de la fente. Elle fait partie de ces filles dont la fente est bien fermée, les grandes lèvres cachant tous les trésors plus secrets.

— Suivez-moi.

Je me lève, ouvre la porte de son bureau, traverse le secrétariat et ouvre la porte donnant sur le couloir avant de me retourner. Sandra me regarde mais semble figée. Elle n’arrive pas à faire les quelques pas qui la feront sortir de la relative intimité du bureau. Elle a compris que j’ai l’intention de l’humilier en la faisant parader nue dans les couloirs. Elle s’en veut surement d’avoir écrit ce mot sur le mur. C’était beaucoup moins drôle maintenant qu’elle comprend qu’elle va payer cher son action. Finalement elle avance lentement. Elle garde son regard droit devant elle pour ne surtout pas voir la réaction de la secrétaire devant qui elle passe nue.

Sandra

Le couloir est vide, j’en éprouve un soulagement passager. A tout moment quelqu’un peut passer et me voir. Les dalles me paraissent froides sous mes pieds nus. Il se passe du temps avant que je me pose la question de notre destination. La réponse m’est fournie lorsque le directeur frappe à la porte du bureau du surveillant général et entre, me faisant signe de le suivre.

Monsieur Lepetit se lève à l’entrée du directeur puis marque sa surprise en me regardant. Il me connait bien car je suis déjà passée dans le bureau pour quelques coups de lanière sur la culotte. Le directeur a pris la parole. Lepetit lève les yeux vers lui, quittant enfin du regard mes seins.

— Mademoiselle Lawson est l’auteure du tag. Pendant que je discute avec mon adjointe de la punition qui me semble adaptée à son cas, je vous la confie. Donnez-lui un seau et une brosse et accompagnez la dehors, qu’elle efface son graffiti.

— Dehors ? Comme elle est, nue ?

— Je n’ai pas été clair monsieur Lepetit ? Bien sûr qu’elle va rester nue et j’espère bien qu’elle va avoir honte tout comme elle a fait honte à tout le monde avec son infâme graffiti.

Le directeur sort du bureau, me laissant face à face avec Lepetit. Voyant le regard que celui-ci pose sur mon corps, je cherche à me cacher un peu, posant une paume sur mon sexe et l’autre bras en travers de ma poitrine. Un réflexe idiot qui fait sourire Lepetit.

— Les mains sur la tête Sandra. Tu fais moins la maline maintenant… Je te conseille de m’obéir sans la moindre hésitation si tu ne veux pas que ta situation s’aggrave encore.

Il me regarde rougir en posant ses mains sur sa tête. Je sais que je rougis facilement et qu’avec ma peau de rousse cela se voit bien, j’en ai honte mais je n’y peux rien. En fait je m’en veux de montrer ma gêne.

— Je vois que tu ne fais pas ta maline aujourd’hui. Je te promets que je vais y mettre tout mon cœur quand sera venu le moment de te punir. Je suis sûr que tes fesses ne vont pas rester blanches toute la journée.

Je sais bien que c’est le surveillant général qui est en charge des punitions.

— Bon, ce n’est pas tout mais le devoir nous appelle. Suis moi donc et garde tes mains où elles sont. Je suis sûr que notre bon monsieur Pogne a un seau et une brosse. Il va être content de les prêter à une fille mignonne comme toi.

Je me dis que son calvaire est sans fin. Pogne, le gardien, a toujours des regards lubriques, il va se régaler…

Le surveillant me remet entre les mains de Pogne et à peine est-il parti que le gardien ricane.

— Alors ma belle, on ne rigole plus ? Je sais bien qu’avec tes copines vous me traitez de vieux vicieux, eh bien je vais te faire une confidence : vous avez raison. Et aujourd’hui tu es à moi, tu vas être gentille et te laisser faire.

Je recule d’un pas quand il avance sa main vers mon sein.

— Je vois que tu n’as pas compris la situation. C’est simple, si tu ne me laisses pas faire, je te donne une brosse aux poils si fins que tu n’auras aucune chance d’effacer ton tag. Donc tu passeras un temps fou à poil dehors avec tout le monde qui te mate et moi je dirais au directeur que tu ne fais aucun effort. Si tu me laisse jouer, je te donne la bonne brosse et le bon produit et tu finis en moins d’une demi-heure. A toi de choisir. De toute façon tu vas y passer.

Il avance de nouveau sa main. Cette fois je ne bouge pas mais me crispe. Il caresse mon sein en me regardant dans les yeux comme pour savourer sa victoire. Son pouce joue avec la pointe, ce salaud veut me faire réagir à son tripotage mais la peur me protège. Il passe dans mon dos. Je sens ses mains se poser sur mes fesses qu’il serre entre ses doigts.

— Penche-toi.

Je ne résiste pas. A quoi bon ? Je suis en son pouvoir et j’espère seulement qu’il va se contenter de me caresser. Il me fait écarter les jambes. Je sens une main sur l’intérieur de ma cuisse qui remonte lentement. Le salaud, je sens des larmes se former, j’essaye de lutter contre. Je ne veux pas lui donner ce plaisir. Ca y est, il joue avec mon sexe, l’horreur. Un de ses doigts glisse le long de ma fente. Je me crispe. Il appuie un peu et mes lèvres s’écartent. Son doigt joue à l’entrée de mon sexe puis monte lentement. Je sais où il va, mon bouton, il va jouer avec mon petit bouton. Je tremble. Il touche doucement mon clito, une sensation se diffuse brutalement dans mon ventre, mi douleur mi autre chose hélas. Je lutte, lui demande d’arrêter. Il s’amuse avec moi, je sens mon corps me trahir. Il glisse de nouveau dans ma fente, je sais qu’il sent ma mouille sur son doigt. J’ai honte, mais honte. Non ! Son doigt s’est posé sur mon petit trou. Il appuie doucement. Je serre les fesses.

— Tu vois que tu aimes ! Tu me donnes la trique mais tu y passeras plus tard, c’est trop dangereux pour moi maintenant.

Je me suis redressée et je vois bien la bosse qui déforme son pantalon en velours. Malgré sa menace le suis soulagée qu’il n’ait pas été plus loin. Il va dans un coin de son antre et prend un seau, du produit et une grosse brosse.

— Suis-moi.

Il sort dans la cour et remplit le seau à un robinet, met du produit et me tend les outils. Il ouvre la petite porte et sort dans la rue. Je sais que je dois le suivre, dehors, nue. Je tremble, je rougis encore mais j’avance lentement.

Heureusement en plein après-midi la rue est calme. Je frotte le plus fort et le plus vite possible. Pogne me regarde en ricanant. Il a tenu parole, son produit est efficace et le tag se dilue. Une voiture passe, ralentit et klaxonne. Je sursaute mais ne me retourne pas. Pogne ne peut s’empêcher de faire un commentaire.

— Tu es dure avec eux, tu aurais pu leur montrer tes petits seins, ils auraient apprécié comme moi. Je suis sûr que cela t’aurais plu de te montrer. Je sais bien que tu es une salope qui fais semblant de ne pas aimer qu’on la regarde.

C’est enfin fini. Il me laisse passer devant lui pour rentrer et me colle la main aux fesses.

dimanche 25 août 2013

Saint-Thomas - Le tag (1)

J'essaye un texte un peu plus long, merci de vos commentaires.



Un tag décorait la façade de l’institut Saint Thomas. Un mot, un seul, s’étalait : Bagne. Le directeur était furieux et avait demandé à tout le personnel d’être aux aguets pour réussir à attraper le coupable.

Il fallut deux jours pour qu’une piste se dégage, une femme de service avait entendu une conversation dans les douches qui laissait penser que Marie Esteban savait des choses. Monsieur Delavarenne, notre cher directeur, décida de prendre les choses en mains et la convoqua dans son bureau.

Marie

Depuis vingt minutes j’attends assise sur un banc à me poser des questions sur la raison de cette convocation. La secrétaire me regarde avec un petit sourire en coin qui ne me rassure pas.

Enfin elle me fait signe de pénétrer dans le bureau. Le directeur m’interpelle :

— Vous devez être fière de vous ! Silence ! Les mains dans le dos et laissez-moi parler…

Je me mets à trembler, cette entrée en matière et la réputation du directeur me font craindre le pire.

— Vous savez ce qui arrive dans un bagne aux mutins ? Ils sont fouettés nus au milieu de la cour avant de se voir confier les pires travaux forcés, heureux de ne pas être pendus.

Mes tremblements augmentent, le mot bagne me fait comprendre le sujet de cette convocation. Mais je ne comprends pas trop pourquoi c’était moi qui suis ici et non ma copine Sandra qui pourtant est l’auteure du tag.

— Marie, vous savez que couvrir le responsable d’un forfait c’est être son complice ?

Je regarde le directeur. Comment donc sait-il tout cela ? Il me coupe dans mes pensées.

— Déshabillez-vous pendant que je réfléchis un instant à votre sanction.

Je sais que ce n’était pas le moment de discuter. La peur se diffuse. Cravate, chemisier, jupe, je retire lentement mon uniforme. Il  ne me reste que ma culotte sage et réglementaire en coton blanc et mon soutien-gorge, blanc lui aussi. Le directeur lève les yeux.

— Le reste aussi puis mains sur la tête.

Il reste les yeux fixés sur moi pendant que je retire mes sous-vêtements et me présente nue. La position de mes mains redresse ma poitrine et laisse visible mon bas-ventre décoré d’une touffe bien taillée en triangle de poils bruns.

— Vous avez envie d’être fouettée au milieu de la cour ?

Je sens des larmes qui coulent sur mes joues. Mes pensées ne sont plus trop claires. Je m’imagine nue, exposée à la vue de tous et le fouet s’abattant. La peur me fait de nouveau trembler.

— Pitié monsieur, pitié… Je n’ai rien fait…

Le directeur me regarde.

— Je sais que vous êtes complice. Votre seule chance d’éviter la sanction c’est de coopérer. Mais libre à vous de choisir le fouet.

— Coopérer ? je cherche un espoir.

— Il me faut le nom du coupable et vous le connaissez.

— Mais je ne peux pas dénoncer ma copine !

— C’est votre choix. Vous avez le droit de préférer le fouet en public.

Je me tais. Le directeur se lève.

— Bon, j’ai assez perdu de temps. Suivez-moi, que je vous installe au milieu de la cour en attendant la suite. Je suis sûr que vos hurlements sous le fouet feront comprendre à tout le monde que je ne plaisante pas.

— C’est Sandra. C’est Sandra, pitié, pas le fouet, pitié monsieur.

J’ai craqué, je sais que ce n’est pas bien de dénoncer une copine, mais j’ai trop peur.


Bientôt Sandra va nous rejoindre...