Marie
Depuis ce matin je n’ai pas les idées claires. Je repense à ma visite dans le
bureau du directeur, à la honte d’être nue, à la peur qu’il m’a fait. Mais je
repense surtout à Sandra que j’ai trahie. J’ai entendu dire qu’elle avait été
aperçue nue dans un couloir. J’ai honte mais j’essaye de me rassurer en me
disant que je n’avais pas le choix, que de toute façon le directeur m’aurait fait
craquer en quelques coups de lanière. Je sais que je suis douillette. Je me dis
aussi qu’elle l’a bien cherché en écrivant ce mot sur le mur.
La sonnerie de midi me tire de mes pensées. Le prof nous
annonce que nous devons tous nous rassembler dans la cour avant le repas car le
directeur veut nous parler. Je repense immédiatement à Sandra, la pauvre tout
de même, je ne voudrais pas être à sa place.
Dans la cour tout le monde est là, garçons et filles, dans
un léger brouhaha qui cesse dès que le directeur monte sur l’estrade. Comme
tout le monde j’ai remarqué que le chevalet de punition qui normalement est
installé dans un coin du bureau du surveillant général, a été sorti. Le
directeur prend la parole, d’une voix ferme.
— J’ai comme vous tous découvert il y a deux jours le
graffiti sur le mur qui déshonorait notre établissement. Je vous ai dit que
nous trouverions le coupable et qu’il aurait une punition exceptionnelle,
adaptée à son cas. Je vous ai réuni ce midi pour vous dire que la coupable a
été identifiée. Cela ne me réjouis pas de devoir punir aussi sévèrement une
jeune fille, mais c’est hélas indispensable.
Sur un signe du directeur, le surveillant général est entré
dans la cour par la porte de son bureau, Sandra le précède, nue, les mains sur
la tête. Aux traces sur son visage on voit qu’elle a dû déjà pleurer. Un très
léger murmure parcourt l’assemblée. C’est la première fois qu’une fille est
ainsi exhibée pour une punition publique. Ils montent tous les deux sur
l’estrade, Lepetit se tient en retrait, à côté du chevalet. Sandra s’avance à
petits pas et nous fait face. Tout le monde, les garçons surtout, parcourt son
corps des yeux, ses deux seins bien ronds, si clairs, son sexe dont la fente
est dévoilée sur sa petite touffe de poils. Elle frissonne, une larme coule sur
sa joue. Je vois que mon voisin rajuste son pantalon, ce salaud, ça le fait
bander de voir Sandra comme cela.
— Mademoiselle Sandra Lawson, vous avez sans doute trouvé
drôle de comparer l’institut Saint Thomas à un bagne. L’heure est maintenant
venue de payer pour cette provocation. La direction s’est réunie pour étudier
votre cas. Nous avons décidé de faire un peu de pédagogie. Nous allons montrer
à tout le monde ce qu’est la vie d’un bagnard qui se fait remarquer. Je suis
sûr qu’après cela tout le monde comprendra que le régime de notre
établissement, même si de temps à autre un élève goute à quelques coups de
lanière, n’a rien à voir avec un bagne.
Le directeur se tait un instant pour laisser à chacun le
temps de comprendre puis reprend.
— Mademoiselle Lawson, en sus des trente coups de lanières
que vous allez recevoir tout de suite, vous êtes condamnée à une semaine de
travaux forcés, comme au bagne. Vous serez à disposition de monsieur Pogne. Il
vous réveillera chaque matin en vous donnant dix coups de lanière puis vous
donnera du travail. Vos heures de cours vous serviront de pause. Je suis sûr
que vous serez plus respectueuse ensuite. Un dernier mot : la moindre
réticence à faire ce que l’on vous demande et votre sanction sera prolongée.
Des larmes coulent sur les joues de Sandra. Je n’arrive pas
à croire qu’une pareille punition est possible. Je vois Lepetit se diriger vers
elle et l’amener face au tréteau. Il la fait se pencher, le ventre sur la barre
rembourrée et couverte de cuir, lui écarte les jambes et fixe chaque cheville à
un des pieds puis fait de même avec les poignets. Les fesses de Sandra font
face à l’assemblée. Entre elles on aperçoit les seins de Sandra et son visage,
les yeux fermés. On aperçoit aussi, bien sûr, tout ce qu’une fille doit cacher,
les fesses un peu écartées laissent voir son petit trou et plus bas, son sexe
entrouvert.
Monsieur Lepetit se saisit de sa lanière. Il regarde le
directeur et sur un signe de celui-ci, il l’abat en travers des deux fesses.
Une trace rose apparait et Sandra cherche à se cambrer. Il attend un peu et frappe une seconde fois, un peu plus bas. Le
troisième coup arrache un premier cri à Sandra. A partir du dixième chaque coup
est accompagné d’un hurlement. Les fesses sont maintenant rouges avec des
traces plus sombres là où les coups se sont chevauchés. Sandra s’agite
vainement, les lanières la retiennent. Je ne peux m’empêcher de penser que si
je n’avais rien dit je serais à sa place. J’imagine sans peine la honte de
sentir tous les regards sur mon sexe puis la douleur affreuse. J’ai déjà reçu
une fois trois coups de manière sur ma culotte et je me suis bien jurer de ne
plus sortir du rang.
Lepetit se met soudain à fouetter les cuisses offertes,
renouvelant les hurlements. Sandra demande pitié mais n’en a aucune de la part
du directeur qui regarde impassible. Je
vois bien que le bout de la lanière termine sa course en claquant sur
l’intérieur si sensible des cuisses, un rien en dessous des lèvres du sexe de
Sandra.
Les derniers coups sont de nouveau pour ses fesses, les
hurlements ont été remplacés par des sanglots que l’on entend bien dans le
silence de mort qui s’est abattu dans la cour. Je sens une larme qui coule sur
ma joue, je l’essuie d’un revers de main.
Le directeur nous envoie manger. Beaucoup de plats repartent
plein tant tout le monde est sous le choc. Plusieurs filles, tout comme moi,
pleurent doucement.
Bonjour,
RépondreSupprimerComme vous le savez ce genre d'histoire me plait beaucoup. Et cette longue histoire particulièrement...
J'espère que vous en écrirez d'autres !
Pascal.
Merci pour cet encouragement.
SupprimerMarc
Je ne pensais vraiment pas que la punition serait aussi sévère pour le simple mot "bagne" De plus c' est tout à fait vrai comme le dit si bien Pascal plus l' histoire est longue plus on est pris dedans. J' ai vraiment apprécié ce récit. Par contre si ce récit était réel et en tant que mère de la jeune Sandra, je ne donnerais pas cher de la peau du Directeur et du gardien .
RépondreSupprimerTrès beau texte. Il manque peut-être une suite... Proposition : Sandra est détachée, les fesses et les cuisses en feu et rejoins, en larmes, les mains sur la tête la cantine avec les autres, pour être mise au piquet, face aux élèves. Sandra devra passer le reste de la journée, nue, face à ses camarades de classe ou trépignant sur sa chaise / feu des cuisses. Durant les pauses, Sandra reste nue, mains sur la tête au centre de la cour, devant tout le monde... etc.
RépondreSupprimerY aura t-il une suite à cette histoire ? Qu'advient-il de Sandra après sa fessée avec la lanière. Ne pourrait il pas y avoir une suite avec la punition du point de vue de Sandra et la façon dont elle souffre et à vécu l'humiliation en public ou en expliquant les travaux forcés et ce que fait Sandra. Elle pourrait travailler, entièrement nue, cinglée de temps en temps en cas de manquement...
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