lundi 9 septembre 2013

Mes fesses



Un texte très différent des autres... Merci pour vos commentaires.

Je regarde maintenant les visages autour de moi. Je m’attarde un instant sur celui de Lena. Elle a fait la même proposition idiote avant moi, mais sans perdre ensuite. Puis je regarde Armand qui sourit. Son regard a du mal à rester fixé sur le mien, je le vois qui s’égare sur mon corps. Il doit surement détailler les formes de mes seins visibles sous mon tee-shirt serré, plus surement encore regarder plus bas mon jean et ce qu’il cache encore.

Je pose enfin mon regard sur Bruce, l’heureux gagnant. Il semble tendu lui aussi, comme s’il avait peur de ne pas être à la hauteur.

— Je n’ai qu’une parole…


Il hoche la tête pendant que je me lance, déboutonnant mon jean, baissant la fermeture, dévoilant la dentelle du tanga que j’ai choisi de porter. Baissant les yeux, j’aide mon jean à glisser dévoilant, je le sais, mes cuisses et mon sexe bombé sous les dentelles.

Ayant complètement retiré le jean, je me retourne, ne voulant pas prendre le temps de trop réfléchir et le risque de paniquer. C’est maintenant mes fesses que j’offre aux regards. Je m’approche de la table, respirant lentement. 

Je glisse de chaque coté mes doigts dans la ceinture du tanga et doucement le fait descendre. Je le sens qui frotte délicatement sur la peau de mes fesses. Je sens l’entre-jambe qui frotte, retenue dans ma raie, puis qui suit à son tour le mouvement vers le bas. Le tanga tombe quand je le lâche après le passage de mes cuisses. Je lève mes pieds un à un pour le retirer complètement. 

Je sais que le moment approche. Je me couche sur la table, appuyée sur les bras. J’écarte un peu les jambes, sachant qu’ainsi je finis de dévoiler tout ce que la pudeur demande de cacher. La fente de mon sexe que je sens chaud et surement humide et le petit trou froncé.

J’attends la suite qui ne vient pas. Le temps s’éternise, je finis par prononcer quelques mots d’une voix très basse :

Vient, je suis à toi… mais soit doux je t’en prie...

Un léger bruit de pas qui se rapprochent, puis celui d’une fermeture et de vêtements que l’on bouge. Je ne peux m’empêcher de me tendre. Puis une main se pose sur mes fesses et les caresse doucement. Je commence à me détendre un peu quand je sens un contact chaud et humide entre mes fesses. Je ne bouge plus. C’est un doigt mouillé. Il essaye de me préparer, pénètre très légèrement. Le sexe de Bruce maintenant, car je sais bien qu’il s’agit de ça, prend place. Il glisse sur mon sexe, me faisant frémir. Je le sens qui appuie doucement sur mon anus, légèrement. Il relâche la pression et reprend lentement.

J’essaye de me détendre. Je sais que la douleur va suivre, aigüe. J’ai déjà offert cette entrée de mon corps à un garçon, un amoureux qui en avait tant envie que j’avais fini par céder, un peu pour voir… L’expérience a sans doute été agréable pour lui, mais pas pour moi. Je me souviens encore de l’impression d’être déchirée, de la douleur, de la sensation d’être utilisée comme un animal. Je n’y ai pris aucun plaisir, bien au contraire et notre relation a cessé peu après.

La pression s’accentue, je sens mon anus se distendre, je serre les dents. Soudain le barrage cède, la douleur est brutale, aigüe, quand son sexe me pénètre. Je le sens qui s’enfonce en moi, il glisse maintenant doucement. Malgré sa douceur, j’ai l’impression que ma peau est déchirée, râpée. Je serre les poings, je serre les dents, j’ai le cul en feu.  Il est maintenant totalement en moi, je sens ses cuisses en appui sur mes fesses. Le sentiment ne n’être qu’une chose baisée me taraude.

Je le sens qui se retire lentement, j’espère qu’il ne va pas sortir complètement… Il revient, me laboure lentement. J’essaye d’y trouver du plaisir, peine perdue… Me faire enculer ce n’est décidément pas mon truc. Il repart en arrière… cette fois il sort, la douleur remonte quant il franchir l’anneau… Il me défonce plus brutalement, je me crispe… erreur… la douleur s’amplifie. J’essaye de n’en rien laisser paraître.

Quelle idiote je suis… Quelle idée d’avoir voulu faire la maline et jouer mon cul pour faire comme Lena. Elle, je sais qu’elle aime ça. En fait elle est peut être jalouse de me voir me faire prendre comme ça par Bruce.

Les mains sur mes hanches, il prend son plaisir, du moins je l’espère, en faisant de lents et longs aller et retour. Soudain je sens son sexe gonfler, il recule pour mieux me pénétrer bien à fond une dernière fois. Je sens qu’il se vide dans le préservatif. Ses mains serrent mes hanches. Il reste immobile et progressivement je sens la pression diminuer.

Il se retire doucement… C’est fini. Je me promets que plus jamais je ne recommencerai.