La rumeur est venue jusqu’à moi dans l’après-midi. Paul a
été fouetté ce matin par Pierre, le responsable des écuries. C’est Marie, la
fille de Pierre qui me l’a dit. Elle a assisté à la scène qu’elle m’a décrite
avec pleins de détails croustillants de son point de vue.
En allant chercher un cheval ce matin, Pierre a constaté que
la barrière du corral avait été mal fermée la veille au soir. Il a dû perdre
une demi-heure avec ses adjoints à aller rechercher les chevaux dans les
champs, heureusement comme il connait bien les bêtes, il savait où les trouver.
A son retour il a appelé Paul et lui a demandé si s’était
bien lui qui était rentré le dernier hier. Comme Paul lui a répondu que oui, il
lui a dit d’aller l’attendre dans l’écurie. Tout le monde a compris que Paul
allait y avoir droit.
Un peu plus tard il est allé s’occuper de Paul et tout le
groupe des écuries l’a suivi, comme
c’est l’habitude. Pierre est allé chercher l’étrivière qui sert aux punitions
après avoir dit à Paul de se préparer. Marie m’a détaillé le déshabillage de
Paul par le menu. Comme quoi il est musclé, même ses fesses. Comme quoi il a un
beau sexe qui pendait entre ses jambes, mais qu’elle a du mal à savoir ce qu’il
donnerait tendu. Puis Paul s’est mis en place, les bras levés, tenant dans
chaque main une corde pendant du plafond à laquelle se retenir. Il a eu droit à
dix coups d’étrivières, chacun a laissé sa marque, du haut du dos aux bas des
fesses. Marie me dit qu’il a gémi entre ses dents mais pas crié.
Moi cette histoire me taraude. Je suis la fille du patron et
je sais très bien que c’est moi qui suis rentrée hier soir avec Paul, qui suis
sortie la dernière du corral et donc que c’est moi qui ai mal fermé la
barrière. Le pire c’est que Paul m’a demandé si le corral était bien fermé et
que je lui ai répondu que oui, sans aller vérifier. Donc Paul a eu droit au
fouet pour me protéger.
A quatre heures, n’en pouvant plus de remords, je suis allé
trouver mon père et lui ai tout raconté. Mon père est resté songeur quelques
instants puis il a pris la parole d’une voix calme :
— Julie, tu as dix-sept ans. Ne compte pas sur moi pour
prendre tes décisions à ta place. Tu peux te taire et personne à part Paul ne
saura rien. Tu peux aller voir Pierre et lui avouer que c’est toi la vraie
coupable. Tu peux même décider de lui demander de te punir, je ne crois pas
qu’il le fera si tu ne le demande pas. A toi de choisir ma fille.
Je pensais soulager ma conscience en m’en remettant à la
décision de mon père et je suis ressortie de son bureau encore plus troublée.
Je me suis assise sur un banc jusqu’à ce que mes idées soient plus claires.
Je me suis finalement levée, comprenant qu’il n’y avait pas
beaucoup de choix et comprenant le message que mon père m’avait fait passer. La
question était simple : est-ce que je pourrai continuer à me regarder dans
une glace ?
Je suis entrée dans l’écurie au moment où Pierre et ses
adjoints faisaient le point sur la journée et discutaient des soins à prévoir
pour les chevaux. Je me suis dirigée vers lui, j’ai inspiré, espérant que ma
voix ne tremblerait pas trop.
— Pierre, j’ai appris que tu as fouetté Paul ce matin parce
qu’il aurait mal fermé le corral.
Pierre a levé les yeux vers moi. La nuance verbale ne lui a
pas échappé. J’ai continué sur mon élan.
— C’est moi qui suis rentrée la dernière et qui ai mal fermé
la barrière.
Pierre a appelé Paul d’un signe du bras et lui a demandé des
explications. Paul a confirmé à sa façon.
— C’est moi qui étais responsable, j’aurais dû passer après,
vérifier que Julie avait bien fermé.
J’ai regardé Paul puis mes yeux se sont de nouveau portés
vers Pierre.
— Paul m’a demandé si j’avais bien fermé, je lui ai dit que
oui. Il se pense responsable et a reçu le fouet, trop tard pour y changer
quelque chose. Je voulais que la vérité soit connue.
Là je sais bien que j’aurais pu me taire, mais ma longue
méditation m’avait fait trouver quelle femme je voulais être. Je serai sans
doute leur patronne un jour et je devais mériter leur respect. Plus encore je
devais mériter le mien.
— Pierre, la justice veut que tu me punisses à mon tour,
comme tu as puni Paul. Il n’est pas question que je ne paye pas mes erreurs
comme tout le monde ici. Je compte sur toi.
Il m’a regardé longuement pendant que petit à petit la
rumeur de notre échange circulait puis que le silence se faisait. Puis il s’est
levé et m’a dit :
— Va te préparer.
Il m’a alors tourné le dos et est allé chercher la lanière.
Tous les autres me regardaient. Je me suis déplacé vers le lieu des punitions,
là où les cordes pendent d’une poutre au plafond. Mon esprit est clair, aucun
doute ne m’habite. En marchant j’ai commencé à déboutonner mon chemisier à
carreaux. Je l’ai retiré et l’ai posé sur une botte de paille. Je me suis
assise sur la botte pour retirer mes botes puis je me suis relevée et mes mains
se sont portés à ma ceinture pour ouvroir le bouton puis descendre la fermeture
éclair. J’ai retiré mon pantalon de cheval et l’ai posé à coté de mon
chemisier. Je ne saurais pas dire ce qui se passait autour de moi, j’étais
comme dans un cocon.
J’ai retiré mon soutien-gorge, l’ai posé lui aussi. J’ai
senti mes seins balancer pendant que je me penchais. J’ai passé mes doigts dans
la ceinture de ma culotte et elle a vite rejoint mon tas de vêtements.
Je me suis alors placé juste entre les deux cordes et je les
ai saisies le plus haut possible, leur faisant faire un tout autour de mes
poignets pour ne surtout pas les lâcher. C’est seulement à ce moment-là que
j’ai tourné la tête pour voir ce que Pierre faisait. J’ai bien vu que toute
l’équipe des écuries s’était rapprochée et me regardait. J’ai surtout vu Pierre
qui approchait, impassible, l’étrivière à la main. J’ai regardé devant moi,
j’ai respiré un bon coup et j’ai serré les dents.
Le sifflement de la lanière est suivi d’un claquement mais
ce n’est qu’une seconde après que je sens comme un trait de feu en travers du
haut de mon dos. J’expire violemment et serre les mains sur les cordes. Je
reprends mon souffle, Pierre me laisse tout mon temps. Quand il voit mon corps
se détendre un peu il place le second coup un peu plus bas. Un autre trait de
feu. Je veux tenir mais je commence à me dire que je vais lâcher avant la fin.
Le troisième coup tombe, toujours sur mon dos. Je me cambre, j’entends un
gémissement qui est sorti d’entre mes dents serrées. Mon mouvement a entrainé
un ballottement de mes seins. Pierre attend tranquillement que je reprenne mon
souffle. Le quatrième coup est au milieu de mon dos. Je m’agite de plus en
plus. Le cinquième m’arrache un premier cri. J’ai le front en sueur, les yeux pleins
de larmes mais je serre les cordes comme si ma vie en dépendait.
Pendant que je me calme un peu, Pierre se place pour la
seconde partie de la punition. L’étrivière s’abat en haut de mes fesses. La
douleur est vive mais je suis dans un domaine plus connu. Ce n’est pas la
première fois que mes fesses dégustent, même si c’est leur première rencontre
avec l’étrivière. J’essaye de rester bien campée sur mes jambes et de détendre
mes fesses. Le coup suivant, un peu plus bas, m’arrache un nouveau gémissement.
Le troisième me prend par surprise. En plein milieu des fesses j’ai
l’impression que la lanière me coupe en deux. Mes fesses me brulent soudain
atrocement. Je crie, je m’agite. Je mets du temps à prendre sur moi pour
présenter mes fesses immobiles pour le coup suivant. Ce coup, un peu plus bas
me fait lui aussi crier. Autant pour moi qui me pensais plus à même de
supporter les coups sur les fesses. Le dernier coup est à la jonction des
fesses et des cuisses. J’ai l’impression que ma peau se déchire. Je crie une
dernière fois. Des larmes coulent librement sur mes joues. Au fond de ma tête
la fierté de n’avoir pas lâché les corde prend place. Je respire doucement. Je
laisse le calme revenir, puis je me retourne et remercie Pierre.
Tout le monde me regarde en silence. Je dois donner un drôle
de spectacle. Ma figure doit être toute rouge et les traces des larmes
visibles. Ma respiration encore un peu laborieuse entraine des mouvements de
mes seins. Mes mains qui se sont portées sur mes fesses me font me cambrer
légèrement, mettant mon sexe en valeur.
Paul avance vers moi et me tend la main. Il m’accompagne
vers mes vêtements que je remets péniblement un à un. Nous sortons ensemble de
l’écurie. J’aurai bien du mal à décrire mes pensées. Mon corps me fait mal, mes
fesses me brulent, serrées dans le pantalon d’équitation. Mais je suis heureuse
et un peu fière.
Soudain une envie me prend et je serre Paul dans mes bras et
l’embrasse sur la bouche. Il est visiblement surpris, moi aussi en fait. Mais
rapidement il dessert les lèvres et nos langues mènent un doux manège.
Il m’a fallu pas mal de temps pour comprendre que Pierre
avait dosé ses coups pour ne pas me faire craquer. Il m’a fallu beaucoup moins
de temps pour décider de coucher avec Paul, et prendre tout le plaisir que nos
corps pouvaient se donner. Je ne dirai pas à Marie que la queue de Paul est
bien épaisse quand elle est tendue et très agréable dans mon ventre.
quelqu'un d'autre a été puni pour la faute qu'elle a commise
RépondreSupprimercela aurait pu en rester là
non elle a avoué sa culpabilité et encore mieux elle a demandé à recevoir la correction
bravo
Magnifique récit fantasmé, si seulement cela se passait ainsi dans le réel.
RépondreSupprimerMême si la punition est difficile à supporter il vaut mieux avouer et se débarrasser ainsi du "problème".
Merci pour ce récit, qui sort de l'ordinaire. Très bonne histoire.
RépondreSupprimerJulie a été punie comme une adulte. Elle a été très courageuse de prendre cette décision, car elle devait s'attendre à ce que la flagellation sur le dos nu soit éprouvant et à la limite du supportable. Maintenant, le plus dur pour elle va être que lorsque les gens des écuries vont la regarder, elle revivra ce moment douloureux et hautement humiliant.