samedi 23 novembre 2013

L'olivier (4) - Premier vendredi - La ceinture tombe sur des fesses nues

Le reste de la semaine a été sans histoire. Je dois reconnaître que je me suis très bien habitué à avoir mon petit déjeuner de servi à mon réveil et à me mettre les pieds sous la table le soir en rentrant de mes réunions. Marie semblait prendre plaisir à jouer les servantes attentionnées. Elle restait debout pendant mes repas, cherchant à devancer mes besoins. Elle s’installait à genoux, dans la position de soumise qu’elle semblait affectionner pendant que je sirotait mon whisky du soir. Elle parlait le moins possible.


Ce vendredi soir, alors que j’étais installé le verre en main sur la terrasse, j’ai remarqué que, contrairement à son habitude, Marie n’était pas restée auprès de moi. Elle s’est présentée un peu plus tard et m’a tendu une feuille de papier.


— Père, j’ai noté sur cette feuille toutes mes erreurs de la semaine. Je n’ai pas voulu vous déranger pour chacune d’entre elles.


Elle a pris position à genoux pendant que je lisais. C’était un journal sans compromission. Par exemple, en date de mercredi il était noté : « réveil à 6h15, un quart d’heure de retard, je ne dois pas traîner au lit ». La note suivante c’était « j’ai renversé du café, je dois être plus attentive ». Certaines fautes me paraissaient plus graves : « Je suis en retard sur mon programme de lecture car j’ai passé trop de temps sur le net ». A la fin de la liste, comme ajouté au dernier moment, « Mercredi, je me suis masturbée avant de m’endormir ». Cette dernière ligne me fit sourire.


— Je vois que mademoiselle se masturbe. C’est le fait de devoir attendre nue dehors sous l’olivier quoi t’a donné cette envie ?


Elle a hoché la tête.


— Donc quand je t’envoie méditer sur tes fautes, tu en profites pour fantasmer… mais revenons-en à la masturbation. Décrit-moi donc ce que tu fais pour que je puisse juger de la gravité.


Je me doutait bien que cette demande allait l’embarrasser et effectivement le rouge lui est monté aux joues.


— J’ai eu envie en me déshabillant. Je me suis allongée nue sur le lit et je me suis caressée.


Voyant que j’en attendais plus elle reprend.


— J’ai écarté un peu les jambes et je me suis caressée avec un doigt qui a remonté ma fente puis a joué autour de mon clito. Avec mon autre main celle que tu avais fouettée, je me caressais les seins. Le frottement de la pointe de mes seins dans ma paume si sensible me faisait bizarre.

— Tu t’es contenté de te caresser ou tu as joui ?

— J’ai joui, a-t-elle ajouté d’une petite voix. Le plaisir a soudain explosé quand j’ai enfoncé un doigt dans mon sexe. Je sais que c’est mal. J’ai honte d’en parler.


J’ai laissé un instant de silence pour avoir son attention avant de parler.


— Je vais peut-être te surprendre, mais de mon point de vue, te donner du plaisir dans ton lit n’a rien de honteux ou de répréhensible. A ton âge, se caresser et y prendre du plaisir c’est tout simplement normal, surtout quand on n’a personne sous la main pour prendre du plaisir à deux. Tu devrais même acheter quelques jouets utiles pour te procurer encore plus de sensations… Tu comprends ce que je t’explique ?

— Euh, oui. Si je comprends bien, tu veux bien que je m’achète un vibro. Je n’ai jamais osé…

— Un vibro, un gode, ce dont tu as envie. A ton âge on a besoin de sexe pour être bien.


Je lui ai souri.


— Pour le reste de cette liste, une seule faute grave : ne pas avoir assez travaillé tes cours. Je pense que quelques bons coups de ceinture sur les fesses vont t’aider à faire mieux la semaine prochaine. Ce que je te propose pour le futur, c’est d’afficher une liste dans la cuisine et d’y noter tes fautes immédiatement. Je soulignerai les fautes graves. S’il n’y a ne serait-ce qu’une faute grave, dès ton arrivée le vendredi tu te mettras nue au coin pour méditer sur tes fautes. Tu resteras le nez collé au mur jusqu’à que je te dise de venir. Va donc dans ta chambre te déshabiller puis va te mettre au coin pour prendre l’habitude.


Pendant que Marie sortait de la pièce, je me suis remis à déguster mon whisky tout en pensant à notre relation qui devenait de plus en plus, comment dire, intéressante. Marie semblait apprécier que j’accepte le rôle qu’elle m’attribuait dans ses fantasmes et moi je devais reconnaître que cela collait parfaitement aux miens. Le seul point délicat et il faut le dire frustrant, c’était le côté sexuel. Je n’avais pas du tout l’intention d’avoir avec Marie des relations incestueuses et tout cela me laissait par moment dans un état…


Marie était revenue, nue, et s’était installée au coin. J’avais corrigé sa position, lui demandant de garder les bras le long du corps et non les mains sur la tête. Elle devait pouvoir tenir la position sans efforts. Quand je tournais la tête je voyais ses jolies fesses. Je la laissais attendre et en profitais pour lire un peu puis je me suis installé au bar pour manger ce qu’elle m’avait préparé.


C’esr seulement plus de deux heures plus tard que je me suis intéressé à elle. J’avais disposé un pouf au milieu de la pièce avec un coussin dessus. Je lui ai demandé de s’allonger, les mains posées sur le sol devant elle. L’installation me semblait parfaite, ses fesses étaient offertes. Ses jambes écartées et légèrement pliées au niveau des genoux rendaient la position encore plus humiliante. J’étais certain qu’elle savait que son sexe était parfaitement visible. Elle m’a suivi des yeux quand je suis allé prendre la ceinture puis suis revinu vers elle en lui montrant.


— Je pense que six coups de ceintures suffiront pour cette fois.


Dans nos positions respectives, la ceinture a pris de la vitesse en s’abattant sur sa cible. Les deux fesses se sont enfoncées sous le coup, le claquement a retenti suivi d’un grand cri. Marie a agité les jambes et les bras mais ne s’est pas relevée. Une bande rouge vif lui traversait maintenant les fesses. Je lui ai laissé le temps de reprendre ses esprits avant d’assener le coup suivant, un peu plus bas. Il lui a bien arraché sur un nouveau cri.


— Je pense que tu comprends l’importance du travail scolaire.

— Oui, je travaillerai plus la semaine prochaine, c’est promis.


Un nouveau coup est tombé. Un nouveau cri a retenti. Elle s’est frottée les fesses avec les mains. Je l’ai laissé faire. Quand la cible a été de nouveau dégagée, j’ai porté le quatrième coup en bas des fesses, à la jonction avec les cuisses. Cette fois ci son cri s’est transformé en sanglots. J’ai un peu hésité mais, constatant qu’elle ne bougeait pas, je lui ai donné les deux derniers coups, l’un sur le haut des fesses et l’autre au beau milieu, là où le premier coup était tombé. Cela a bien sûr relancé cris et larmes.
Je lui ai ensuite demandé de terminer la soirée au coin avant de l’envoyer se coucher sans manger. Après cette punition, l’habitude était prise. La liste des fautes était affichée dans la cuisine et je la regardais chaque soir. Pendant deux semaines toutes les erreurs notées par Marie ont été vénielles et valaient à peine de s’y intéresser. Je l’ai puni chaque vendredi d’une fessée en travers de mes genoux. J’ai constaté à ses occasions qu’elle appréciait autant que moi ces séances où elle se soumettait, fesses nues, à mon autorité.

1 commentaire:

  1. Oui, tant de proximité est bien ambiguë. Heureusement que l'on est dans le fantasme.

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